ATLAS, l’Opérateur de compétences des services financiers et du conseil, s’est associé avec la DREETS et la Région Nouvelle-Aquitaine, dans le dispositif de financement de la formation pour les entreprises d’activité numérique (ARFSN).
Particulièrement dynamiques dans le secteur du numérique, le Pays basque et le sud des Landes bénéficient depuis cet été d’une interlocutrice dédiée : la conseillère en formation Sophie Jacquet. Avançant main dans la main avec Marie-Chantal Duguine du Cluster Pays basque digital sur les projets éligibles à l’ARFSN, elle partage son éclairage sur les bonnes pratiques visant à ancrer la gestion des ressources humaines comme un levier de réussite.
L’approche de la formation dans le secteur du numérique
« Si l’ensemble des secteurs sont concernés, la nature même du numérique et son perpétuel mouvement obligent à une gestion pro-active des compétences. » explique Sophie Jacquet. En effet, loin d’être seulement une réponse à l’obligation légale de Garantie formation, la montée en compétences s’aligne avec la stratégie de l’entreprise.
« Là où précédemment on recevait des demandes contraintes ou opportunes, on observe aujourd’hui une prise de conscience autour de la nécessité d’une gestion prévisionnelle de l’emploi et donc le recours plus courant à un plan de développement de compétences. La dynamique du secteur est ainsi prise en considération tant du côté des besoins que de celui des solutions grâce à la création de dispositifs ad’hoc comme l’ARFSN et sa modalité de l’AFEST qui allie transmission théorique à capitalisation sur la réalité de la fonction occupée. »
Le conseil de proximité, parce qu’il repose sur la compréhension concrète de chaque entreprise, permet cette approche sur-mesure et par conséquent l’accroissement de la valeur-ajoutée des équipes et des services.
Des solutions pour contrer les freins les plus répandus
Sur le terrain, force est de constater l’existence de certaines réticences que le déploiement d’acteurs et d’offres permet aujourd’hui de mettre à mal.
« Les contraintes administratives me prennent trop de temps. »
À la représentation chronophage du volet administratif, s’oppose le service proposé par l’ARFSN. Au-delà de l’enveloppe financière, le dispositif apporte une aide transversale depuis l’identification des besoins jusqu’à l’élaboration du dossier conjointement avec l’OPCO-Atlas. Le formalisme ainsi en grande partie externalisé, préserve l’entrepreneur de toute démarche non impérative.
« Je n’ai pas le budget nécessaire. »
L’intervention des conseillers de formation consiste à apporter aux entreprises une visibilité complète sur les opportunités par rapport à leurs besoins. Elle comporte ainsi une évaluation de l’ensemble des enveloppes disponibles par projet.
Dans le secteur du numérique, l’ARFSN est un dispositif éprouvé. La capacité à absorber le reste à charge, déjà largement réduit, s’aborde alors comme un moyen de s’assurer du bon alignement des priorités projetées réelles de l’entreprise par rapport aux besoins projetés.
« Je n’ai pas les ressources nécessaires pour assurer la continuité de mon activité pendant le temps de la formation. »
Les problématiques d’organisation, telles que les possibilités de remplacement ou de déplacement des salariés en formation, ne peuvent être ignorées. Si elles sont une réalité, l’anticipation des actions ou l’intervention d’un tiers peuvent aider à débloquer des situations.
Plus ici qu’ailleurs encore, le conseil de proximité est un levier sur lequel les entrepreneurs doivent savoir s’appuyer.